Les Contes de Sarajevo
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Une ville détruite, des habitants perdus et d'étranges individus que l'on jugerait sortis tout droit de contes de fées... Mais que se passe-t-il donc ?
 
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 Zélie, ou non pas l'histoire sans fin; mais l'histoire sans suite.

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Zélie

Zélie


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Citation : Au fond, le vrai plaisir c'est peut-être de pas savoir comment elle va finir; ta p'tite histoire.
Date d'inscription : 11/04/2009

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MessageSujet: Zélie, ou non pas l'histoire sans fin; mais l'histoire sans suite.   Zélie, ou non pas l'histoire sans fin; mais l'histoire sans suite. EmptyLun 13 Avr - 13:54



EN COURS


Zélie's Story .



EN COURS


2 Et 3 avril 1992.
Il était une fois… Non… Par un beau matin d’automne… Non… Dans cette contrée lointaine… Non plus. Zut et rataflûte.
Napoléon ? Napoléon ! Que fais-tu ? Nous t’attendons pour manger ! Oui oui… J’arrive !
D’un geste soigné, Napoléon rangea ses feuilles pleines de ratures dans le tiroir de son vieux bureau de bois, usé par toutes ces années. Poum poum poum poum ! Me voilà… Ce n’est pas comme si c’était trop tôt ! Nous ne t’attendrons plus la prochaine fois !
Allons, va te brosser les dents et ne tarde pas à aller te coucher.
Oh, comme si notre écrivain en herbe allait écouter. Il venait de commencer à la rédiger ; son histoire ! Il y passerait certainement la nuit.
Alors que nous pouvions nous balader dans les prés, comme le temps nous le permettait, pique niquer sur les collines ou encore nous baigner dans les ruisseaux, une jeune bergère elle, venait de pousser son premier cri.
Voilà ce qu’une nuit de réflexions avait apportée à Napoléon. Il ne fallait pas lui en vouloir, c’est tout de même, son premier conte. Et il n’en était pas peu fier ! Il le voulait parfait. Plus parfait que tout ce qu’on pouvait attendre d’un garçonnet de 13 ans. Bien sûr, personne ne se doutait de quoi que ce soit, et la surprise n’en serait que plus grande.
Il lui faut un nom avant toute chose… Adèle? Madeleine ? Salomée ? Yolande ? Bérengère ? Non. Maëlle ? Orphée ? Noéline ? Alaïs ? Non … Zélie ? Voilà qui me semble parfait… Zélie, tu es née bergère mais tu deviendras bouquiniste, car tu adores lire.
Bon c’était bien ; nous avions déjà son nom et son avenir.
4 avril 1992
Samedi. Napoléon à quelques devoirs à faire pour ce week-end. Mais n’avez-vous jamais ressenti ce besoin de faire passer vos obsessions avant vos devoirs ? Le revoilà donc installé à son bureau, entrain de se creuser la tête. Il a bien son plan d’histoire à côté de lui ; mais il ne l’aide pas vraiment. Finalement, il n’est peut-être pas fait pour écrire. Peut-être qu’il est juste bon à raconter les histoires du petit Chaperon Rouge où du Chat Botté car il les a trop lus pour ne pas les connaître et ne pas savoir les conter à la perfection. Oui, peut-être que c’était cela. Mais vous n’en verrez pas se décourager le garçon. Non il resterait devant ses feuilles pendant des jours, des nuits et des mois, s’il le fallait ! Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’il n’aurait pas tout ce temps devant lui.
5 avril 1992
La petite histoire avance. Nous sommes dimanche, jour de la messe. Napoléon à mis ses beaux habits blancs pour s’y rendre sans envie, mais c’est ou la messe, ou 3 coups de bâtons. Le choix était vite fait. Alors que le corps du Christ allait être partagé, une sirène se mit à retentir. Des bruits de moteurs d’avions volant au raz des toits des habitations et après quelques instants à peine, les premiers bombardements se firent entendre. Diantre ! Que se passait-il ? Les fidèles sortirent tous à la hâte pour regarder le sinistre se dérouler. Les hurlements couraient les rues, ainsi que les gens. Napoléon ? Faustine ? Jean ? Où êtes-vous ? Les enfants ! Maman ! Maman ! Faustine, reste près moi ! Où est votre frère ? MAMAN !
Napoléon pensait s’être réfugié entre une poubelle et une maison. Mais un projectile transformat en un instant l’habitation en ruine. Nooooooon ! Napoléon ! Napoléon ! Mon garçon, mon petit ! Un homme et le prêtre retinrent la femme, pour l’empêcher d’aller voir inutilement ce malheur.
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